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En 1950, la Bretagne est une région sous-développée, et qui apparaît sans avenir. Sa population a diminué de 262 000 habitants, alors que celle de l’ensemble de la France augmentait — au même moment — de 1 225 000. Cette vieille province a manqué la première révolution industrielle. Elle a l’indice de revenu le plus faible de France par habitant, et les productivités y sont inférieures, dans tous les secteurs, aux moyennes nationales. Son déclin semble, dès lors, irréversible. Vingt ans plus tard, le solde migratoire de la Bretagne est devenu largement positif. La Bretagne est considérée partout comme la région pilote pour l’industrialisation, l’innovation des méthodes de culture et de commercialisation, l’agro-alimentaire, l’aménagement du territoire. Elle est à la tête du mouvement pour la régionalisation, et constitue, par ses expériences audacieuses, la référence nationale en cette matière. Que s’est-il passé ? Le miracle breton a été l’œuvre d’un organisme, le C.E.L.I.B. (Comité d’étude et de liaison des intérêts bretons), qui est parvenu à réaliser, pour ce sauvetage, l’union totale de toutes les forces politiques, sociales, professionnelles et culturelles de la région. Avec l’histoire de la Bretagne, de 1950 à 1970, il s’agit finalement de la naissance du fait régional, de la « régionalisation », qui ne date pas de la loi du 2 mars 1982... qui reste d’ailleurs, pour l’essentiel, comme l’auteur le montre, inappliquée. Fondateur — en 1950 — du C.E.L.I.B., qui fut le premier comité régional d’expansion, et l’initiateur des autres comités créés en France, Joseph Martray en a été l’animateur pendant plus de vingt ans et, avec René Pleven, il fut — à ce titre — l’un des principaux acteurs du redressement spectaculaire de la Bretagne. Membre du Conseil économique et social, en même temps qu’il siégeait constamment dans les assemblées régionales de Bretagne, Joseph Martray s’est également consacré aux problèmes maritimes, dans lesquels il s’est fait une notoriété internationale, en particulier lors de l’élaboration du nouveau Droit de la Mer. L’ouvrage porte sur la période allant de la création du C.E.L.I.B., le 22 juillet 1950, au discours prononcé le 2 février 1969 à Quimper par le Général de Gaulle, pour lancer le « Plan breton » et annoncer le référendum sur la régionalisation : entre ces deux dates, se déroule ce qu’on a appelé « l’épopée » du C.E.L.I.B., avec toutes les leçons que l’auteur en tire pour aujourd’hui... et pour demain.