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« Le sabotier fait partie de ces artisans de la magie qui, par le feu et le bois, deux éléments primitifs, font naître un objet frustre, robuste, nécessaire : le sabot. Dans son atelier de travail, trois personnes au moins doivent se mouvoir à l’aise : le « tailleur » qui donne la forme au sabot, le « creuseur » qui creuse le bois dégrossi, et le « pareur » qui le termine. Trois personnes qui, souvent, n’en font qu’une, le même homme accomplissant ces trois phases de travail. » Dans chaque village c’est lui qui marquait de son sceau les grandes étapes de l’existence : c’est lui qui faisait au petit enfant ses premiers sabots. Le temps de l’adolescence une fois venu, si pour courir derrière les vaches on les enlève, on les remet à la porte de l’école. C’est lui, le sabotier, qui modèle avec art les sabots de la jeune mariée. Le temps des adultes vient de sonner. Après la noce, les trop jolis sabots sont suspendus au mur ou déposés au sommet de l’armoire. « Sabots et Sabotiers » est à l’origine un mémoire de recherche en histoire sociale de plus de 500 pages, rédigé dans le cadre du diplôme de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, que son auteur, Yann Krysztoforski, a réécrit pour n’en livrer que le meilleur. Deux cents photographies exceptionnelles, voir rares, et des documents souvent inédits, nous entraînent dans le monde de la mémoire recueillie, qui analyse et fixe les traits, les pratiques et les comportements d’une profession qui possédait la connaissance de la forêt, du bois et de la « belle ouvrage ». Tous les nostalgiques plongeront au cœur de l’âge d’or du fabricant de sabots, vivront ses soubresauts ses reconversions, son agonie, sa préservation et tous les curieux, tous les amoureux du monde rural, découvriront avec intérêt ceux que, dans le Morbihan, on nommait « les âmes de bois ». Andrée Corvol