Retour au coeur de la Vendée

Philibert travaille à Paris depuis sa prime jeunesse et y circule à moto. Il vient d'avoir un grave accident sur le chemin du retour chez lui. Son coma lui vaudra de retrouver l'amour de sa vie, Noémie, avec qui il partage des moments merveilleux. Cette belle histoire, Philibert la raconte. Mais il n'a revu son aimée qu'alors qu'il était plongé dans le coma. Elle s'épanouit à la médiathèque George Sand à Palluau, Noémie, une fille issue de la DDAS, aux cheveux crépus et aux yeux bleus. Les parents de Noémie sont protestants.

Il retrouve aussi sa Vendée, la vie là-bas, le parfum et l'histoire de la région, ses spécificités, son coeur à prendre, un coeur meurtri et si riche de son essence. Noémie lira par hasard à Vannes un décret de Napoléon du 8 avril qui réglemente reconnaît et organise les cultes, ce qui lui rappelle cette période terrible entre la révocation de ledit de Nantes en 1685 sous Louis XIV et ledit de tolérance de 1787 sous Louis XVI. Ce livre éclaire le rôle des révolutionnaires des prêtres vendéens de cette région meurtrie dénommé auparavant le Bas-Poitou et bien sûr celui des Chouans, le coeur et l'âme en étendard. L'auteur se promène à travers toute l'histoire depuis lors.

Philibert et Noémie ont un avocat israélite, ce qui surprendra. On vivra les veillées d'histoires vraies de Vendée. On y vivra un orchestre de chansons populaires pendant l'occupation, hors couvre-feu, donc pendant toute la nuit, comme « Mon Amant de Saint-Jean », puis pendant dix-huit jours d'affilée lors de la libération. Noémie sera malade et hospitalisée à Challans, sous le pseudo d'Anna Lepse, mais pourquoi ?

La Vendée s'offre à toutes les pages comme une terre attractive et forte, blessée mais optimiste et chaleureuse, une fois apprivoisée.

Philibert a vécu à Paris ; là, il y a le métro, des motos, une circulation dense, des gens partout mais qui ne se connaissent pas. En Vendée bat le coeur des Chouans, il n'y a pas de métro, et les gens gagnent à être connus.