Ce livre est inclassable. C'est sans doute pourquoi j'ai eu beaucoup de mal à classer les trois parties distinctes dont il est composé. La sagesse aurait été de commencer par ce qui, là, en constitue la fin : ces dernières pages témoignent du sérieux de mon propos. J'ai néanmoins préféré commencer par le commencement, ce qui est conforme à la chronologie mais ce qui reste d'une approche plus difficile pour le lecteur. Non que la lecture en soit compliquée, on lit ces pages comme un conte de fées, mais que le contenu puisse être pris comme une fable voire une affabulation, tant tout y est fabuleux. Surtout la fin de cette première partie, où, je l'accorde, cette forme de raisonnement ne correspond plus à notre époque rationaliste mais ramène à celle des mages, que ce soit ceux d'Orient ou que ce soit ceux ayant exercé à la Cour de France depuis la Renaissance. Leur raisonnement était fondé sur la conjonction (non pas de planètes mais) d'événements. C'est là ce qu'on appelle des coïncidences. Les coïncidences existent, elles sont indiscutables ; restant à savoir si elles résultent d'un hasard, (coïncidences fortuites), ou si elles sont la manifestation d'une volonté supérieure irrationnelle, dite la Providence. C'est la Providence qui détermine alors de la Destinée de certains hommes, dont l'histoire échappe souvent au commun, et ce par quoi justement cette histoire révèle, en le démasquant aux yeux de tous, de « Qui est qui ».
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