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Mais qui a bien pu tuer Montigné-sur-Breuse, le petit Mont Saint-Michel angevin ? Village de rêve « formant comme une pyramide humaine, écrit l’auteur, chaque toiture épaulant les murs porteurs d’une autre, nombreuses à la base, plus rares au sommet et, pour finir, seule, majestueuse, royale, l’abbatiale Saint-Florent qui semble penser que tous ces efforts ne sont là que pour elle ». Qui a tué Montigné-sur-Breuse et pourquoi ? Coups de théâtre, rebondissements, suspense, Martine de Bony nous les fait vivre comme un auteur de romans policiers. Au dernier chapitre, on comprend enfin, et on a envie de relire le livre pour voir comment, exactement, les choses ont commencé. Car, a priori, tout le monde aime Montigné : Claire, idolâtre de sa maison d’enfance ; la superbe Amélie qui vit dans l’ancien Logis de l’Abbé, non loin de son fils, le potier aveugle, tous deux rêvant d’un grand orgue pour l’église abbatiale, joyau du gothique Plantagenêt ; l’érudit Alphée, un brin maniaque du passé de Montigné ; les édiles : maire, conseiller général, ministre (enfant du pays) avec leurs visions entreprenantes et dynamiques ; les viticulteurs, commerçants, retraités, qui l’aiment sans toujours savoir pourquoi, parce qu’ils en vivent et le font vivre, parce que c’est leur village et qu’ils l’ont toujours connu ; les touristes et photographes du dimanche. Et pourtant, l’assassin est parmi eux. Montigné, comme tous les villages de France, est un microcosme. Martine de Bony (rompue aux questions et aux législations relatives au patrimoine bâti) a le talent d’animer ce petit monde, de le mettre en situation avec une tendresse parfois ironique. Car, derrière les événements, il y a les sentiments et les caractères qui s’affrontent : rancœur, esprit de caste, appétit de puissance ; mais aussi dévouement, invention, générosité... Le récit est mené rondement, entrecoupé de dialogues percutants dans lesquels sont respectés le vocabulaire, le ton, de ceux qui les prononcent. Montigné n’est pas mort par hasard, et, on se prend à penser qu’une bonne part du Patrimoine de l’Humanité pourrait, si l’on ne se réveille pas, disparaître pour les mêmes raisons.