Paul Reynaud, Léon Blum, anciens présidents du Conseil, les généraux Gamelin ou Weygand, mais aussi le champion de tennis Jean Borotra, éphémère ministre de la Jeunesse et des sports de Vichy, Léon Jouhaux, patron de la CGT, Michel Clemenceau, parce qu'il était le fils de Georges, Pierre de Gaulle, parce qu'il était le frère de Charles... Et, par dizaines, des officiers, des maires, des préfets : des « notables », tous destinés à servir au Reich de monnaie d'échange, en cas d'agression caractérisée. Ils ont été arrêtés, enfermés dans des camps ou des forteresses d'Allemagne ou de Tchécoslovaquie, enfin libérés sans bruit par l'avancée des armées russe et américaine. On a oublié ces marginaux de la répression nazie. Il est vrai que ces détenus très spéciaux n'hésitaient pas à écrire au Führer parce que leur paillasse n'était pas assez épaisse...
C'est la première fois que l'itinéraire individuel, et les véritables conditions de détention, de ces « déportés d'honneur » sont méthodiquement étudiés.
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