O., sur le chemin du deuil après la mort de sa mère, n'a qu'un désir, un seul : aller en enfer. Il quitte les parois de béton nu, qui reflètent, mieux qu'ailleurs, la puissance, latente le plus souvent, des Mille-Bras. Il va chez l'alchimiste et se fait tatouer sur l'abdomen l'image de E. Prenant avec lui son violon et son outresoy, il s'en va chercher la gueule d'enfer, la bouche du tunnel sur les rives du fleuve : de l'autre côté, E., le soleil.
En ce récit poétique se mêlent les échos du réel, ces phrases entendues ici ou là qui, au détour de l'ordinaire, disent le destin, et les figurations imaginaires dont se peuple ce monde souterrain qu'on nomme communément enfer.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.