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"Nous ne dormirons plus jamais au mitan du monde", par poèmes en prose et poèmes libres, essaie, plus profondément qu’auparavant dans cette œuvre, de dire au plus près, au plus juste, les illusions, les contradictions de notre identité, le peu de réalité de celle-ci devant l’énigme. Souvent « carnet de voyageur », ces pages auscultent nos tentatives de liberté, d’envol, notre refus du « festin mystique », les étapes de l’errance, les distances, la géologie de l’origine. Il y a là de remarquables réflexions sur l’art poétique, toujours lettre ouverte à l’autre. « Le dire ouvre la frontière au-delà de laquelle se tient l’autre ». À cause des soubresauts de l’amour, le poète est installé dans une haute solitude : « La page déchirée que je ne cesse pas d’écrire ». Thèmes : le temps et le couple (remarquables réflexions), l’espace et la matière, l’être et l’avoir (le rêve de la « dépossession de tout », mais acceptée comme un bonheur), la lucidité et le jeu, notre opacité à éclairer. Les jardins des villes ou des campagnes, la nature en fragments, les saisons sont là, témoins muets. Notre passé n’est qu’un peu de terre. Admirables formules çà et là, d’un matérialisme exalté : « L’absolu n’existe pas » – « Le vide est mon élan ». Discipline de soi : s’exprime ici « un cœur sans larmes pour soi-même » et, en effet, la confidence n’apparaît pas dans ce journal de vie, qui magnifie l’artiste apatride, (comme toujours chez F.H.) la haine de la guerre, salue la Commune et nous invite à la modestie dans la décantation. Certes, il faudrait inventer « une autre tendresse » ! Ouvrage remarquable, d’une écriture parfaite, plein de légèreté et d’intelligence.