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Le monde des médias connaît un bouleversement sans précédent. La révolution est à la fois technologique, économique et déontologique. Alain Codros dresse l’état des lieux dans une vaste analyse claire, incisive et impartiale. Sur le plan déontologique, de la morale professionnelle, c’est trop souvent la victoire de l’esbroufe, du spectacle, de la manipulation de l’image, le règne du sexe et du sang, le cynisme. C’est l’alliance sulfureuse et dangereuse de la politique, des médias et de l’argent, avec son cortège d’affaires. C’est la télé poubelle, la radio racoleuse et la presse à sensation. Sur le plan économique, c’est la mondialisation du marché, les fusions d’empires multimédias, et le remplacement de la culture et de la création par l’argent et le profit comme moteur de « l’industrie de la communication », pour le grand péril de l’« exception culturelle française », bien démunie face à la machine hollywoodienne. Sur le plan technologique, c’est l’ère du cyberespace. L’abolition du temps et de l’espace, la multiplication des chaînes de télévision et l’envoi instantané d’images, de sons, de textes partout dans le monde. C’est aussi l’explosion des autoroutes de l’information, Internet et autres réseaux, avec pour conséquence l’enserrement de la planète dans un vaste filet, qui peut rapprocher les hommes, mais aussi les emprisonner encore plus, et creuser le fossé entre pays riches et pays pauvres. Est-ce pour autant l’apocalypse médiatique ? Il n’y a pas de fatalité, conclut Alain Codros au terme d’une enquête sans concessions. Il suffirait en France, et partout ailleurs, d’une résistance concertée des pouvoirs publics, des responsables des médias, et surtout des téléspectateurs citoyens pour que le quatrième pouvoir – un journalisme honnête et responsable – retrouve son véritable rôle de contrepoids, et cesse d’infiltrer, à la manière d’une « cinquième colonne », les autres pouvoirs des sociétés démocratiques, qu’il est censé surveiller.