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« Une des erreurs fondamentales de ce quinquennat a été d’ignorer une partie du pays qui a de bonnes raisons de vivre dans le ressentiment et les passions tristes. C’est ce qui s’est passé avec le mariage pour tous, où on a humilié cette France-là. Il ne faut jamais humilier, il faut parler, il faut “partager des désaccords ”, déclarait Emmanuel Macron à L’Obs à propos du mandat de François Hollande. “Cette France-là”, prétendument humiliée, c’était les membres de “La Manif pour tous ”. Puisque l’actuel président de la République nous y invitait lui-même, j’ai saisi l’occasion de ce livre pour pointer d’autres “désaccords ”, “partager ” d’autres points de vue que ceux alors en boucle à la télé. Raconter une autre version de cet “anniversaire”, du point de vue des “humilié·es ”, les vrai·es. » Il y a dix ans maintenant était promulgué le «mariage pour tous ». Une reconnaissance à l’arrière-goût amer et non sans douleurs pour beaucoup de personnes LGBT, confrontées des mois durant aux cortèges rose et bleu défilant contre leurs droits ; aux tribunes criant à « la fin de notre civilisation» publiées au nom de la liberté d’expression ; aux débats menés en leur absence sur leurs unions, la PMA, l’éducation de leurs enfants. Alors qu’étaient coulées les fondations d’un conservatisme désormais solidement établi, ce moment de bascule aurait dû nous alerter. Aujourd’hui plus que jamais, après l’humiliation, s’impose un nécessaire exercice d’humilité. Journaliste et lesbienne, Rozenn Le Carboulec nous invite à l’introspection sur des débats dont nous pourrions tous et toutes faire, un jour, l’objet – à mesure que sont menacés les droits des minorités – pour mieux s’interroger ensemble sur le modèle de société que nous désirons dessiner