Le monde n'a pas de fin est une ode à Karachi, l'hommage
d'un «écrivain dans la ville» qui ne veut pas qu'elle
soit réduite à sa violence. Il en rassemble les fragments
pour voir au-delà des apparences et faire surgir le monde
fascinant d'avant l'islamisation forcenée, d'avant les
bombes. Dans le bus qui mène du centre ville à la mer,
se croisent ainsi trois générations de personnages qui
racontent leur histoire : le père magicien, l'écolier repenti,
le Camarade poète Sukhanza, le caïd amoureux, le diseur
de mauvaise aventure...
«Quand on raconte une histoire à quelqu'un, nous
sommes dans le même monde», écrit Bilal Tanweer et,
avec lui, on aime cette ville bruyante et vivante en toutes
circonstances.
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