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Un matin d’automne, le premier autobus roule vers une ville industrielle du Nord. Aucun bruit ne trouble l’assoupissement des hommes. Ils ne souffrent pas du froid ni de la fatigue, ce sont des êtres de l’aube et du crépuscule. Ils ont un regard pour le dimanche et un regard pour la semaine, et ils sourient parfois mais ce n’est pas de bonheur, c’est un sourire de résignation comme nous en connaissons tous quand les souvenirs se détruisent, quand les rêves s’effacent et que la beauté s’évanouit. Assis sur une banquette de moleskine, François Forge se rend à la convocation du « service de recrutement des cadres » de l’entreprise Van Gheluven et Cie. François Forge sera sélectionné, il fera alors partie du « vivier » où les futurs responsables attendent qu’on les appelle à des fonctions d’autorité. Désormais, son ascension semble inexorable. Mais, après quelques mois, l’ultime combat pour le pouvoir s’engage entre deux grands loups-cerviers ; il s’achèvera par la victoire définitive et cependant la défaite absolue de François Forge. À l’apogée de la réussite sociale, celui-ci empruntera un chemin de traverse, où le bonheur ne signifie pas le pouvoir d’un homme sur les autres. « Le tissu que j’ai tissé à travers les événements, parmi les hommes, n’a été qu’une longue méprise qui m’a fait chercher avec mon intelligence ce qu’un jour, encore enfant, j’avais découvert avec mon âme, comme si j’étais né avec une bonne dose de pureté destinée à être corrompue. » Le Loup-Cervier n’est pas seulement l’étude d’une ambition ni la peinture d’une grande entreprise et de la vie qu’y mènent les cadres de notre époque. Sur un ton grave et simple, l’auteur nous parle des causes perdues d’avance, des actes qui tout à la fois révèlent et célèbrent la culpabilité de l’innocence, des hommes qui ne vieillissent pas à petit feu mais par saisons, parce qu’ils vendent leurs bras aux puissants pour un hiver ou un printemps, des enfants sauvages dont le regard dur recouvre la tendresse, des femmes qui connaissent tous les degrés du silence et de l’attente. Il nous dit que l’homme peut être malheureux à l’intérieur du bonheur, prisonnier à l’intérieur de la liberté comme les héros antiques souffraient au sein de la grandeur. Les Bleuets étaient le livre de l’enfance, Ne pleure pas, la guerre est bonne, celui de la jeunesse, le Loup-Cervier est le roman de l’âge d’homme.