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La guerre d’Algérie est terminée depuis près de vingt ans. Le temps d’une génération. Pourtant, on l’a vu encore en septembre 1981 à propos du choix d’une date commémorative, les passions sont toujours à vif. Après « Autopsie d’une guerre — L’aurore », voici un autre livre de Ferhat Abbas, premier président du Gouvernement provisoire de la République Algérienne, qui aide à mieux comprendre le fatal enchaînement qui accula deux peuples à une sanglante épreuve de force. Dans ce recueil d’articles, publiés entre 1922 et 1929, Ferhat Abbas, « le médiateur, le conciliateur, l’arbitre » (Jules Roy), le « pacifiste qui n’a opté pour la violence qu’en dernier recours, et la mort dans l’âme » (Jean Daniel) dissipe les fumées de grossières contre-vérités. Qu’il aborde le service militaire « à titre indigène », l’exode des ouvriers algériens vers la France, la situation des intellectuels musulmans face à la colonisation, les réformes enterrées, les intérêts privilégiés, les erreurs aberrantes de bonne ou de mauvaise foi, Ferhat Abbas parle sans haine ni rancœur. Son seul objectif : une vraie réconciliation entre la France et l’Algérie. Aux articles écrits entre les deux guerres, l’auteur a ajouté un document pour la première fois rendu public : le rapport qu’il fit, en avril 1941, au Maréchal Pétain, en faveur de l’égalité des droits en Algérie et d’un plan de rénovation de l’Algérie musulmane. Ce rapport n’eut aucune suite. « Écoutons Ferhat Abbas... Il parle aux (et des) Français d’Algérie, comme bien peu de responsables de notre politique ont su — jusqu’à maintenant — le faire » écrivait Benoît Rayski dans France-Soir, après la sortie d’« Autopsie d’une guerre ». On peut le dire encore du « Jeune Algérien ». Les articles repris en première partie de cet ouvrage, avaient déjà été réunis sous le titre « Le Jeune Algérien » dans un livre paru en 1931. Pour la présente édition, ils ont été précédés d’un long « Avertissement » de l’auteur, replacés dans leur contexte historique et complétés par des notes.