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L'après-Guerre froide ressemble fort peu à cette ère de paix annoncée au moment où l'URSS avait mis un genou à terre. Inaugurée, en grande pompe, par la guerre du Golfe, la dernière décennie du XXe siècle a connu une succession impressionnante d'interventions militaires de toute nature, culminant avec la guerre du Kosovo. Examiner cette dernière exclusivement au regard de ses enjeux balkaniques, c'est s'interdire de comprendre sa signification la plus importante pour l'histoire mondiale. L'intervention de l'OTAN au Kosovo, sous la direction des États-Unis d'Amérique, s'inscrit dans une série de choix, opérés par la seule superpuissance encore en lice dans le monde d'aujourd'hui. Le maintien du budget militaire américain à un niveau de Guerre froide, supérieur aux budget militaires additionnés des six puissances directement inférieures (Russie, Japon, France, Allemagne, Royaume-Uni et Chine) ; le choix de maintenir l'OTAN - malgré la dissolution du Pacte de Varsovie et la fin de l'URSS - puis de l'élargir à l'est de l'Europe en un geste perçu, à Moscou, comme un acte de défiance et d'hostilité ; la projection de la force armée sur l'arène mondiale, en faisant fi des institutions internationales ; tels sont les aspects les plus saillants d'une politique qui s'est dessinée progressivement à Washington, et dont les décisions cruciales ont été arrêtées sous l'administration Clinton. Après avoir agi en vertu d'un projet géopolitique très ambitieux, inspiré par Zbigniew Brzezinski, William Clinton, tel l'apprenti sorcier, quittera la scène de l'Histoire, en léguant à l'humanité la perspective d'un XXIe siècle marqué par une nouvelle Guerre froide. Dans cet affrontement post-idéologique, les deux alliés du communisme défunt des années cinquante, la Russie et la Chine, se retrouvent une nouvelle fois dans le même camp, face à un Occident dont l'OTAN est la colonne vertébrale et les États-Unis, à la fois le muscle et le cerveau.