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Pour pouvoir croire encore au bonheur, les hommes, quand ils font la guerre, se racontent des histoires. Écrasés par la peur et la souffrance, ils n'ont d'autre consolation que l'amitié avec ceux qui partagent leur calvaire. Mais, en même temps qu'elles dissipent toutes les angoisses, les cloches de la paix retrouvée font pâlir ces camaraderies qu'on se figurait devoir toujours durer. Il en est, rares, qui cependant ne parviennent pas à oublier les fraternnités nées dans le fracas des batailles. Ainsi, Jules Matrat. Matrat a quitté son village de la Loire, dans les premiers jours d'août 1914, sans comprendre ce qui lui arrivait. En trente ans, il n'avait abandonné sa ferme qu'une fois : pour son service militaire. Aujourd'hui, il a dû brutalement se séparer du père, de la mère, des bêtes, des champs et aussi de Rose, sa promise. La guerre, il la fait mais il ne la supporte que parce qu'il a rencontré Louis Agnin, venu des Alpes. Soldats par devoir, tous deux restent des paysans. Entre les combats, ils parlent de la terre, des bois, des saisons, et chacun tente d'expliquer à l'autre à quoi ressemble sa fiancée... Ensemble, ils bâtissent un avenir où ceux qu'ils aiment s'aimeront. Mais la mort est une compagne obstinée, et il est dérisoire de nourrir des projets. Ceux qui reviennent, apparemment vivants, des batailles gagnées ou perdues, sont parfois - sans que nul s'en doute - aussi morts que les morts abandonnés dans la boue des tranchées. Quant à celles qui attendaient leur retour, elles voient revenir des hommes qu'elles ne reconnaissent pas. Avec ce livre pur et terrible, où les souffrances endurées sont à la mesure du bonheur entrevu, il est possible que Charles Exbrayat nous donne véritablement le roman que méritaient les grands morts de la Première Guerre mondiale.