"À mon réveil il ne fait pas
encore jour. Le trottoir
donne une certaine légèreté
au sommeil. Le moteur des
véhicules devient peu à peu
mélodieux, mais les rires
et hurlements incessants
achèvent la douceur
du rêve. Le bitume et sa
réalité aux émanations
d'urine séchée, se chargent
de me tenir éveillé. À cinq
heures du matin, le carton
et son parfum puant me
rendent malade. Mon
odeur mêlée aux effluves
du carton, en produit une
troisième, insoutenable.
Je me lève et marche.
Alors que le jour point,
d'autres dorment, usant les
mêmes cartons fétides,
les mêmes pieds les
effleurent, les mêmes
yeux les offensent.
Je suis seul à les observer,
seul à les percevoir."
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