Dans cet ouvrage, je citerai Philipp Schäfer, Georges
Bernanos, Paul Allard, William L. Shirer... Ces auteurs, journalistes
ou historiens de profession m'auront aidé à construire... un essai.
Je ne me propose pas de traiter du déroulement de
notre dernière Guerre Mondiale, mais d'essayer de comprendre
les personnalités des plénipotentiaires qui ont participé
à ses négociations. En effet, il existe encore aujourd'hui un
danger qui nous a été révélé à Nuremberg : "Avec l'éducation
que nous avons reçue, l'idée ne nous serait jamais venue de refuser
d'exécuter un ordre".
Pour comprendre ces négociations, nous ne pouvons
pas exclure l'influence des éducations des participants. Et à
ce sujet, Christian Bernadac, Daniel Cordier, Lucie et Raymond
Aubrac seraient d'accord avec Michel Slitinsky pour
affirmer : "Faire vivre la mémoire permet de lutter contre l'intolérance
et éviter le retour de nouveaux dangers".
L'expression "devoir de mémoire" que nous arrivons à
entendre devrait nous interpeller.
Il me semble que face à certains événements, l'indifférence
est une faveur qu'il est impossible d'accorder à ceux
qui pensent pouvoir se le permettre. Quant au premier message
à transmettre, il serait celui concernant certaines éducations,
qui risquent d'être proposées aux jeunes générations.
Alors ! Pourquoi Hitler et le silence de Beck ?
Parce qu'il ne faut plus mourir pour Dantzig.
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