Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
We gebruiken cookies om:
De website vlot te laten werken, de beveiliging te verbeteren en fraude te voorkomen
Inzicht te krijgen in het gebruik van de website, om zo de inhoud en functionaliteiten ervan te verbeteren
Je op externe platformen de meest relevante advertenties te kunnen tonen
Je cookievoorkeuren
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Voici un témoignage affectueux à un terroir bien particulier de l’Anjou, foyer têtu de la liberté de l’esprit ! En des temps difficiles (1936-1951), c’est la « randonnée » cocasse, dramatique, contradictoire parfois, de deux « marcassins » : deux frères, ainsi qu’un hommage à tous les simples qui ont marqué et enchanté leur enfance. L’Homme des bois, libre comme l’air, le Grand majeyeux, le marchand de lumâs au cœur tendre, le vicaire lumineux, l’instituteur laïc, etc. Dans un contexte très dur (crise de la paysannerie, guerre, Occupation…), le cadet quitte Cuon pour le petit séminaire. Les Mauges, c’est bien loin… trop loin… Aux vacances, dans le Baugeois occupé, il suit le déroulement de la guerre au poste des bonnes gens Monnier et découvre certains rapprochements positifs mais aussi les transes accrues par la veulerie, l’arrestation des Résistants de Cuon. Une autre peur saisit aussi le collégien déraciné, isolé, écartelé entre ce qu’il croit son « appel » et ses solidarités originelles : Dieu ne tend pas de pièges ; quand il appelle, il donne l’attelage et la charrue, donc la santé. Alors de quel « appel » s’agit-il ? Le « marcassin » rentre à la « bauge » et c’est la rencontre avec la vie paysanne, les battages, le braconnage et le théâtre qui le fait buter sur des Jacistes. Mais l’affrontement entre la rigidité de ses principes et la démarche ouverte de son aîné se précise et c’est la « chicane des marcassins » arbitrée tant bien que mal par leur père jusqu’à ce que la lucidité du Père Hamelin libère le cadet. Hélas ! les jours de l’aîné sont comptés : les lois sociales n’existent pas encore. Le jour des obsèques, la herse qui mêle la semence au guéret de la Vauzelle invite le plus jeune « marcassin » à s’intégrer simplement à son terroir. Et, quand la nuit descend, ce 14 avril 1951, sur les clôtures vermoulues qui ne tiennent plus que par la force de l’habitude, l’étoile du soir l’appelle joyeusement à s’identifier totalement à son Pays rude et merveilleux, libre et si attachant. Hardi, marcassin : deviens sanglier !