Erró, en somme, a enregistré ceci : nous vivons désormais dans un monde saturé d'images, envahissant et peut-être même supplantant la réalité - dans un monde ou le spectacle s'est peu à peu substitué à l'expérience vécue (le diagnostic posé par Guy Debord est chaque jour un peu plus confirmé). Ces images, de fait, nous inondent, nous engloutissent, et nous n'avons guère de relation au « monde réel » qu'à travers leur médiation. Nulle autre riposte, pour lui. que de traiter la situation non par défaut, mais par excès : c'est-à-dire de l'exaspérer, de la déborder, de la pousser au paroxysme, d'introduire des mutations génétiques dans le programme visuel imposé, de le faire foisonner et délirer.
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