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Charles Ferdinand Ramuz est né le 2 septembre 1878 à Lausanne, d’une famille d’ascendance paysanne. De 1904 à 1914, il vit à Paris, où il fonde la revue La Voile latine, éditée à Genève et écrit un nombre impressionnant d’articles et de nouvelles pour des journaux suisses. Son premier roman, Aline, paru en 1905, annonce par son style concis, resserré, très plastique et tout en notations du visible, l’aboutissement de ses recherches stylistiques, la vision de l’objet traduisant les blessures et les mouvements intérieurs. Ramuz n’a jamais cessé d’affirmer que ses maîtres étaient les peintres, notamment Cézanne. En 1907, un voyage en Valais, avec un séjour prolongé à Lens, lui révèle la grandeur ancestrale du Vieux Pays, le caractère âpre, passionné, voire sauvage de ses habitants. De nombreuses nouvelles et plusieurs romans comme « Jean-Luc persécuté » (1908), « Fariner ou La Fausse Monnaie », « Derborence ou Si le soleil ne revenait pas », une de ses dernières œuvres, en témoigneront. Ramuz habite toujours Paris, se renouvelant, mais angoissé et ne cessant de douter de soi d’une œuvre à l’autre. Il vit la guerre d’abord comme un grand mouvement de fraternité, vite désillusionné, mais son œuvre se ressentira de cette expérience. L’intérêt ne sera plus centré sur un personnage unique comme dans Aimé Pache, peintre vaudois ou Vie de Samuel Belet, mais sur le groupe ou la communauté. Pendant la guerre, il connaît aussi l’amitié de Stravinski dont l’influence sera libératrice pour sa création. De leur collaboration devait naître la célèbre Histoire du soldat. C’est pendant ces mêmes années que Ramuz prend une part active au destin des Cahiers vaudois, où paraîtront un certain nombre de ses essais. En Suisse, l’ami et mécène Henry-Louis Mermod commence à publier son œuvres Ramuz peut s’exprimer dans les Si Cahiers et dans l’hebdomadaire Aujourd’hui. Le Grand Prix romand, conçu à son intention, lui permet d’acquérir « La Muette », une vieille maison vigneronne. En 1936, le Grand Prix de la fondation Schiller suisse vient couronner l’œuvre du grand romancier et essayiste.