À l'instar de ceux qui, dans nos campagnes, usent du langage avec parcimonie, les participants d'ateliers d'écriture (aux quatre coins du Cézallier) ont tracé leur chemin, ciselant des mots, reliés entre eux comme en constellations. La forme du haïku leur a permis de tendre vers l'essentiel. En un condensé d'émotions.
Ils sont de partout et de nulle part. Ils marchent dans la proximité du ciel, le regard plongé vers le vertige des profondeurs alors que leurs pieds s'enfoncent dans la terre, cette terre volcanique dont ils sont issus.
C'est la perte d'une étoile, d'un être ou d'un lieu, c'est le manque qui fait naître ou éclore, en nous, le désir. Au bord du désastre, parfois à vif, la chair des mots attise nos vies, notre sang, notre souffle...
François Mary
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