En épousant Murat en 1800, Caroline Bonaparte, la plus jeune soeur
de Napoléon, embrasse son destin. Grande-duchesse de Berg en 1806,
puis reine de Naples deux ans plus tard, elle joue un rôle actif aux côtés
de son mari. Lorsque celui-ci part se battre en Russie, elle occupe la
régence. Quand Murat décide de rejoindre l'Empereur au moment
des Cent-Jours, elle fait tout pour se maintenir au pouvoir avant d'être
contrainte à l'exil. Elle meurt à Florence en 1839.
La postérité a été cruelle avec elle, et la plupart des historiens l'ont
dépeinte comme ambitieuse et égoïste. Se gardant de tout jugement,
comme de toute réponse romanesque aux obscurités de l'histoire,
l'auteur nous guide dans l'ascension vertigineuse de Caroline et de sa
famille, puis de leur chute, tout aussi fulgurante. Par son intelligence
politique, c'est elle qui ressemble le plus à Napoléon, raison pour
laquelle elle finit par s'opposer à lui. Elle a voulu être reine et le rester
- et pourquoi dans ce contexte incomparable ne l'aurait-elle pas
voulu ? - et elle l'a pleinement été. Douée d'un goût inné pour les
arts, elle a su embellir les palais qu'elle habitait et s'est très activement
occupée des fouilles de Pompéi.
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