Un jeune homme à l'allure bohème se fait remarquer à Paris, en 1912,
parmi les «montparnos», peintres, poètes, écrivains.
Il apporte un souffle nouveau qui surprend, dérange. Ses premiers
poèmes, Pâques à New York et Prose du Transsibérien font scandale,
ils mettent un point final au symbolisme.
Il a vingt-cinq ans, il s'appelle Blaise Cendrars, un nom qu'il s'est
inventé, évoquant le feu qui le brûle. Il a derrière lui une enfance
douloureuse en Suisse, en Italie, en Allemagne ; une adolescence
ardente mêlée à la révolution de 1905 dans une Russie d'apocalypse
; un apprentissage d'homme et d'écrivain dans un milieu
d'esthètes en Belgique, puis dans un Paris de misère qui l'ignore,
et enfin dans le Nouveau Monde. Libre de toute attache, il sillonne
les routes, les océans, passe d'un continent à l'autre, du dedans
au dehors. L'aventure est sa matière première.
Engagé volontaire dans l'armée française, son bras droit est emporté
par un obus en 1915. C'est un bouleversement profond : tout est
changé, sa main d'écrivain et sa vision du monde.
L'Or (1924), Moravagine (1926), Le Plan de l'aiguille et Les Confessions
de Dan Yack (1929) transforment le concept du roman. De 1944 à
1949, L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer, apportent
une forme nouvelle au récit autobiographique.
En 1984, sa fille Miriam, s'appuyant sur ses souvenirs, ceux transmis
par sa mère, et sur un fonds de documents et d'archives, publiait un
essai biographique sur Blaise Cendrars. Nouant un dialogue étroit
entre la vie et l'oeuvre de l'écrivain, elle tentait de pénétrer le secret
de cet homme hors du commun.
La récente découverte de manuscrits, correspondance et documents
inédits ont permis d'établir cette nouvelle édition, revue et augmentée.
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