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Depuis qu’elle fait effort pour, rejoindre la société moderne, la réflexion chrétienne a franchi bien des étapes. Partie de la seule « question sociale » et des solutions à y apporter, elle s’est orientée vers une théologie des réalités terrestres, tardivement consacrée par le concile ; elle s’est même avancée vers la compréhension de phénomènes plus précis : le travail, puis la révolution. Mais les genres littéraires prolifèrent dans l’anarchie : théologie, prophétisme, lectures d’événements, s’essaient à trouver le lieu où retentit aujourd’hui la Parole de Dieu, et le langage qu’elle peut bien tenir. Les positions, en quelques années, se renversent avec une surprenante facilité : du « spirituel » à la « politique évangélique », de la non-violence systématique à la violence célébrée. Pendant ce temps, ceux qui ne se satisfont pas de ces vaticinations inopérantes cherchent désespérément le point d’impact de la foi sur l’action politico-sociale : un point d’impact que la sécularisation rend de plus en plus ténu. Tout y pousse : la séduction d’un marxisme réinterprété, qui se donne pour l’analyse exacte de la société et fait apparaître la vanité de toute pensée non-opératoire ; la science de la décision, qui s’enclôt sur sa rationalité et rejette le reste dans l’utopie. Cependant que la « doctrine sociale de l’Église » se dévalue dans son contenu comme dans son projet. Et que la morale elle-même entre en crise, hésitant sur son propos, sur ses impératifs, voire sur sa qualification de « chrétienne ». Ce livre rassemble une vaste documentation, et ouvre courageusement le débat : « Y-a-t-il une éthique sociale chrétienne ? ». On verra que cette question en soulève beaucoup d’autres, brûlantes, fondamentales.