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L’Amérique du Sud est-elle encore la « terre promise » des candidats à l’aventure et à la fortune ? Visas pour l’Amérique du Sud apporte une réponse à cette question que se posent beaucoup d’entre nous. Mais, d’autre part, l’Amérique du Sud est souvent considérée par ceux qui l’ignorent à travers un prisme de poncifs et d’images caricaturales démodées. Or ce continent a pourtant largement dépassé le stade de l’imagerie populaire, et, sans renier son caractère, il lui importe surtout, désormais, de penser et d’agir sur un « mode vingtième siècle » et de nous imposer un reflet de lui-même à la mesure de ses promesses et de ses ambitions. Ce livre nous l’apprend également. Un si vaste continent ne se parcourt pas totalement en trois mois, et c’est pourquoi l’auteur a choisi de visiter seulement le Venezuela, la Colombie, puis, après un arrêt en Équateur, le Pérou et, enfin, bien entendu, le Brésil. Il nous livre ses impressions sur cette Amérique du Sud « plus neuve, moins classique » que celle du groupe Brésil-Argentine-Uruguay, mais dont la part apparaît chaque jour plus importante dans la vie du continent et dans son évolution. Il a, entre autres, pu voir de près les grands travaux entrepris par des compagnies françaises, et le rôle important et neuf que joue notre pays dans l’équipement de l’Amérique du Sud. Hier encore, la France y devait surtout son influence et son crédit à ses penseurs, ses artistes. Ses bâtisseurs, ses techniciens sont aujourd’hui venus prendre le relais, et l’auteur nous donne, au long de sa route, plusieurs exemples éclatants de ce « renversement de vapeur » capital pour nous. En exergue de son livre, Michel-Droit a placé cette phrase de François-Jean Armorin, espoir du « grand reportage », disparu dans la catastrophe de Bahrein : « Je raconterai, c’est mon métier, et je n’en veux pas d’autre ». Cette promesse implicite, l’auteur la tient sans peine. Son récit conserve le caractère qu’eut ce voyage, accompli par un homme sans préjugés, curieux de toutes choses, parti les pupilles, les oreilles, les narines grandes ouvertes, à la recherche de tout et des riens qui le composent souvent. Maintes anecdotes illustrent ce récit, toujours passionnant, qui donne la somme des talents de Michel-Droit : reporter réputé, ses descriptions s’imposent comme des images, et romancier subtil, aux scènes pittoresques et aux personnages qu’il évoque pour nous, il sait immédiatement donner la vie.