
C'était le 249e et dernier de sa longue liste. Certains
s'octroient six mois ou un an, voire deux ou trois, pour
changer d'air ou d'horizon. D'instinct, André Brugiroux
a senti que cela ne lui suffirait pas car son rêve était de taille : voir le
monde entier.
Moi, «Sire de La Besace», son fidèle sac à dos,
j'ai suivi ce diable de bourlingueur,
que j'appelle
affectueusement
«Monsieur» André,
sur tous les chemins
de la terre et je peux
certifier qu'il a passé
sa vie sur la route.
Cela nous a pris un
demi-siècle en tout.
Mon Maître et Seigneur
a déjà relaté les dix-huit
premières années
de son rêve, au cours
desquelles il a parcouru
400.000 kilomètres
autour du monde en stop (de 1955 à 1973)
dans La Terre n'est qu'un seul pays.
C'est moi, votre humble serviteur à bretelles qui,
en tant que témoin privilégié, me charge maintenant
de vous conter les péripéties et tribulations
que mon patron a connues depuis cette odyssée.
Car un apostolat de pacifiste l'a galvanisé
dès son retour et son insatiable curiosité
ne l'a jamais lâché, le malheureux !
«Mieux vaut voir une fois qu'entendre cent fois», dit le proverbe.
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