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Imprégné de mélancolie, le terme « diaspora » a souvent été utilisé pour décrire la dispersion du peuple juif à travers les nations et la fin d’une identité – certes problématique – entre le peuple d’Israël et la Terre promise qui l’a porté. Et si les Juifs, dispersés parmi les Nations, avaient trouvé dans le Talmud de Babylone un « lieu » où se construit leur identité : une patrie « portative » en quelque sorte ? C’est la thèse que développe ici Daniel Boyarin. Le Talmud serait ce lieu sans lieu où l’être juif se constituerait au fil de son histoire, un texte qui serait devenu au fil du temps un espace sans frontière pour la reconnaissance d’une judéité et ce d’une manière beaucoup plus intime qu’un rapport à un territoire bien défini. Avec la science qu’on lui connaît, Daniel Boyarin nous initie à l’étude du Talmud en montrant comment Israël a pour premier lieu le livre. Professeur à Berkeley, juif orthodoxe, spécialiste du Talmud, Daniel Boyarin est mondialement connu pour ses travaux novateurs, dont La partition du judaïsme et du christianisme (2011) ou Le Christ juif (2013), publiés aux Éditions du Cerf. Traduit par Marc Rastoin avec la collaboration de Cécile Rastoin