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Après Les lueurs de l'aube (1958-1959-1960), Les clartés du jour (1963-1964-1965) et Les feux du crépuscule (1968-1969-1970), voici donc le quatrième tome du journal de Michel Droit. Cette fois encore, l'auteur n'a pas voulu se sentir prisonnier d'une continuité chronologique par trop impérative. Il s'est donc permis d'écarter 1971, pour ne conserver que les trois années d'une période encore proche qui lui paraissaient les plus fortes : 1972,1973, 1974. […] On y trouve, en particulier, des notations politiques saisissantes, lorsqu'on les considère avec le recul dont nous disposons aujourd'hui. Ainsi, en 1972, quand à la faveur d'une rencontre fortuite, François Mitterrand confie à Michel Droit ses sentiments profonds sur les institutions de la Ve République. Certes, il n'a jamais cessé de les combattre. Mais on sent déjà bien à quel point il a peu à peu appris à mesurer tout le profit qu'il en pourrait tirer un jour, si les circonstances s'y prêtaient. Voici André Malraux sortant métamorphosé d'un long traitement à la Salpêtrière et, comme soudain, fasciné par l'ombre de Montherlant. Mais n'est-ce pas seulement la mort de celui-ci, qui vient de survenir, et qu'il lui envie ? Nous suivons aussi Michel Droit, qui se révèle alors un authentique écrivain de nature, dans ses randonnées à travers l'Afrique des savanes et des plaines où vivent éléphants, lions, buffles, antilopes, cette Afrique fauve où il se sent désormais chez lui. Un livre qui observe, qui témoigne, qui annonce. Un livre vivant, constamment, au rythme des pulsations d'un homme qui sait écouter, regarder, réfléchir, aimer et se battre, sans être, pour autant, invulnérable aux embuscades que lui tendent, souvent, sa propre sensibilité et cette tendre dévotion à son passé, qui lui fait dire : J'ai toujours vécu et je crois bien que je mourrai enfant.