C'est un coin de France trop mal connu, alors que dès l'an 800
avant notre ère, il eut le privilège de faire face à «des envahisseurs
barbares».
Organisé autour de l'Oppidum de Tietelberg, cela atteste d'un haut
niveau de civilisation du pays justifiant en 55 av. J.C. la venue de
Jules César pour assurer la défense de La Gaule Belgica entre
Ardennes et Rhin et plus particulièrement entre Meuse et Moselle,
notamment de Grand Failly.
L'unité géographique et sociologique qui traversa les siècles pour
constituer le Pays-Haut se compose d'une centaine de communes de
Longwy à Briey, de Mont-Saint-Martin à Jarny, de Montmédy à
Villerupt, de Longuyon à Audun Le Tiche.
L'auteur, lorrain de souche, a été le témoin direct d'une évolution
contrastée au cours de ces dernières décennies de son «Pays-Haut,
réservé et sérieux, un rien distant et sauvage : le pays des merveilles».
Au-delà des vicissitudes passées et présentes, notamment les
martyrs subis lors des conflits affectant la région et nonobstant le fait
que celle-ci fut la seule partie d'Alsace-Moselle qui resta sous
administration française de 1870 à 1918, le présent recueil illustré (le
cinquième ouvrage de Jean-Louis Moineau) donne à penser que «la
société locale, forte de son expérience, pourra survivre aux
changements actuels, les acclimater, les neutraliser et par là même se
perpétuer».
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