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Il n'y a sans doute jamais eu d'âge d'or pour les écrivains. À toutes les époques ils ont dû se débrouiller dans des conditions parfois simplement difficiles, et le plus souvent impossibles. Le monde s'est toujours très bien organisé pour se passer de ses auteurs vivants. Ce n'est pas qu'il soit exclu a priori de vivre de sa plume, ou de trouver une place dans la société : c'est que la littérature n'est pas un métier, mais une transgression du langage, dont le rôle est de donner aux mots un sens qu'ils n'ont pas. Elle produit ainsi, autre part que dans le copié-collé du réel, une représentation de la vie que rien ne peut remplacer. Malgré le flou artistique, fait de légendes et de contre-vérités, qui s'attache à la création littéraire pour la réduire au simple récit de ce qui est quantifiable, le travail de l'écrivain n'est pas du tout achevé : il se poursuit, il dure, il recommence sans cesse, avec d'autant plus de radicalité qu'il est frappé d'invisibilité. Le contexte dans lequel il s'exerce aujourd'hui lui impose d'user de l'écriture comme d'une arme secrète : violente et cachée.