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Un jour ou une nuit d’octobre 1984, à Bolinas, Californie, Richard Brautigan se tuait d’une balle de 44 Magnum. Né en 1935, le plus bizarre des écrivains américains n’avait pas l’intention d’avoir cinquante ans. Dans son presque demi-siècle de vie, il avait tout connu, à commencer par le malheur, qu’il avait fréquenté très tôt, comme une petite fiancée. Et puis la gloire, fulgurante, avec un petit livre intitulé La pêche à la truite en Amérique. Enfin, l’alcoolisme et la solitude, avec, au bout, le silence étonnant. Disciple en mélancolie, Thierry Séchan a voulu parler d’un poète américain qui fut le digne fils d’Henry David Thoreau et de Mark Twain. Deux ans durant, le temps d’un livre laconique et amoureux, l’auteur a vécu avec le fantôme de Richard Brautigan, lisant et relisant son œuvre. Sur les traces de celui qu’on surnomma the last of the Beats, il a traversé plusieurs fois l’océan à la poursuite du vent, et puis il a franchi la rivière Brautigan. En fin de course, il a sauvé quelques feuillets d’amour fou, d’une sincérité absolue.