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La crise actuelle de la ville est en particulier le fruit de réalisations bâclées et d’un urbanisme tout juste octroyé. Aujourd’hui cependant, des formes de négociations contractuelles se développent et dessinent des perspectives nouvelles. Elles valorisent la multiplicité des points de vue et font place aux initiatives municipales. Faut-il croire ceux qui y voient la chance d’une modernisation politique et d’une catalyse des énergies locales ? Dès l’orée du siècle, lorsque les communes commencent d’être affrontées à la gestion de la ville moderne, le souci de l’efficacité croise d’emblée l’ambition de refaire la société « par le bas ». Le développement urbain gagnerait à s’enraciner dans un réseau local d’initiatives, de liens et de solidarités. Quelle est donc cette prégnance du sentiment local dans notre imaginaire politique ? Il fallait examiner comment affiliations et obligations peuvent s’actualiser dans le temps, et pourquoi aux perfectionnements gestionnaires répond une volonté toujours renouvelée d’enracinement. A quelles fins, en somme, la technique et la « Polis » cherchent-elles à se conjuguer ? L’analyse du municipalisme, dans ses figures historiques et contemporaines, révèle ainsi les implications profondes mais également les paradoxes des innovations actuelles. L’adaptation des services urbains à la diversité des attentes conduit en effet à l’affaiblissement des références qui donnaient sens à l’action collective. Et l’appel élargi à l’opinion publique se résume trop souvent au dialogue avec les nouvelles « technélites ».