
«Si étrange que cela puisse paraître, je n'ai pas
giflé ma mère, je n'ai pas craché à la figure de mon
père, quand j'ai appris la chose. Peut-être était-il déjà
trop tard, déjà depuis des années je méprisais mes
parents, leur mesquinerie, leur hypocrisie, leur côté
bourgeois, le pire, celui des parvenus. Mon grand-père,
lui, n'était pas un bourgeois, c'était un artiste. Je
regrette que tu ne l'aies pas connu, ainsi va la vie, ainsi
va la mort.»
On retrouve, dans ces nouvelles, le goût de
Constance Delaunay pour une narration apparemment
désinvolte, en tout cas ironique et mordante envers ses
personnages, souvent des narratrices. Dans la haine
longtemps étouffée pour l'autre, se joue sur un mode
mineur «ainsi va la vie, ainsi va la mort» et dans des
circonstances «romanesques», quelque chose d'infime
et d'essentiel.
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