
En 1964, la rébellion populaire, partie du Kwilu l'année précédente,
s'étend progressivement au sud-est et au nord du Congo. Le 5 août, les
simbas s'emparent de Stanleyville (aujourd'hui Kisangani). Ils l'occuperont
pendant quatre mois, la coupant du monde et prenant à la fin la population
belge en otage. Le 24 novembre, une intervention militaire menée
par la Belgique et soutenue par les États-Unis libérera les otages. Écrit
comme un journal sans date, dans un style nerveux, à fleur de peau mais
sans concession au lyrisme, ce récit-document raconte la terreur simba vue
par neuf Blancs confrontés à la violence et à l'absurde.
«Il faut lire Mateka, le temps des ombres comme une longue plainte
où il n'y a plus, au bout du compte, ni victimes, ni bourreaux, ni sauveurs,
mais des hommes et leurs faiblesses trop humaines.»
Jean-Pierre Orban
L'écriture de l'histoire ne peut se limiter aux sources orales et aux
seuls témoignages des personnes qui ont vécu les événements, mais ces
sources d'information vivantes, lorsqu'elles sont de la qualité du récit de
Frans Quinteyn, sont indispensables pour comprendre les comportements
et les sentiments des acteurs et ont leur place dans l'histoire immédiate.»
Benoît Verhaegen
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