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Les malades de la peau convergent en nombre à l’hôpital Saint-Louis au XIXe siècle, devenu en quelques décennies le centre incontesté de la dermatologie naissante. Cette jeune discipline doit son essor au charismatique docteur Alibert qui, pour imposer les vues de son école et les diffuser, publie des atlas luxueusement illustrés – plaçant ainsi l’image au cœur d’un processus de reconnaissance et d’institutionnalisation. L’étonnant Musée des moulages qu’abrite cet hôpital, désormais lieu de visite « insolite », conserve la trace de cette fabrique de l’image scientifique. Ce panthéon de beaux cas, répondant au départ à une vocation pédagogique, offre à notre curiosité ses images de malades figés par l’aquarelle, la photographie ou le moulage. Nous conviant à une visite aussi immersive que critique, Sophie Delpeux nous propose une réflexion sur la dimension politique et les conséquences autant visuelles qu’humaines de la constitution d’une telle iconographie. En révélant l’empreinte que les médecins ont (voulu) laissé en commanditant celles de leurs malades, Soigner l’image saisit la lumière autant que l’ombre de ce patrimoine et ouvre au présent des questions liées à l’éthique du soin et de la représentation.