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Mégri a les cheveux rouges et au moins deux papas. Un bâtard gréco-bantou dit Papa bon Blanc qui n’a pas d’argent mais un pied-bot et le crâne ciré à la brillantine. Un Pygmée au grand cœur dont le portefeuille est toujours plein et qui s’appelle Kwokwomandengé pour vous servir. Il est vrai que Bertha, Dame maman, possède suffisamment de « charmes » pour les faire vivre dans l’esclavage et les rendre aussi malheureux l’un que l’autre. On comprend, dans ces conditions, que l’éducation sentimentale de Mégri ne soit pas des plus ordinaires. Car il s’agit bien d’une « éducation sentimentale » africaine qui n’est pas seulement un apprentissage de son corps et de son cœur, mais une initiation aux mystères de l’être et de la nature. Ici, « les choses sont derrière les choses », et les dieux toujours à portée de la main sont souvent plus présents qu’une réalité qui n’arrive pas à masquer leur présence. Et ce roman, qui est en même temps un conte de fées plein de bons et de mauvais diables, de sorciers et d’animaux, constitue le reportage le plus vivant sur une Afrique d’autant plus inconnue qu’elle dissimule ses secrets sous l’aveu de ses fausses évidences. Yvan Audouard