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La question de l’assistanat, présenté comme le cancer de la société française, sera au cœur de l’élection présidentielle de 2012. Les pauvres sont en effet la nouvelle cible de la droite : le « juif affairiste », le « Noir paresseux » et l’« Arabe voleur » ont cédé la place au bénéficiaire de minima sociaux, affalé toute la journée devant un écran plat financé par ses allocations. À l’opposition d’hier entre travailleurs et chômeurs a succédé un conflit entre les déclassés et les assistés, entre les working poors et ceux qui n’ont plus rien. La droite instrumentalise habilement cette opposition de façade, tandis que la gauche se laisse, une nouvelle fois, dicter les termes du débat. Cet ouvrage se propose de démasquer les mensonges assenés quotidiennement au sujet des « assistés » : non, ils ne gagnent pas plus en restant chez eux qu’en allant travailler ; non, la France n’est pas, et de loin, le pays européen le plus généreux avec les personnes défavorisées ; non, les étrangers ne débarquent pas par milliers pour bénéficier de notre système social. Débattre de l’assistance aux plus démunis, c’est s’interroger sur la nature de notre État social et sur sa pérennité. C’est également rappeler que la République a choisi la solidarité et pas la charité. C’est enfin fixer ce que le corps social est prêt à supporter en termes d’exclusion, parce que le degré d’avancement d’une société se mesure aussi à la place qu’elle réserve aux droits de l’homme pauvre.