Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Un ange étreignant une croix de pierre veille sur le rectangle réservé à ma famille. La croix est plutôt lourde et superflue, mais un beau lichen jaune recouvre le céleste volatile. Là-haut, en arrière-plan, le rempart nord couronne la falaise de basalte. Ma grand-mère quittait ce jour-là les régions respirables dans une boîte vernie. Des vêtements épais défendaient la chaleur des corps vivants. Ici, dans ma ville d'origine, la ville la plus dénigrée de France, il fait toujours un froid de ce genre. Je me sentais chez moi... Ainsi commence le voyage poétique de Philippe Mignaval. Voyage sur les terres d'Auvergne, décrites avec chaleur, mais aussi voyage dans les souvenirs d'une époque révolue, celle où la campagne n'avait pas été transformée en conservatoire d'un ruralisme lyophilisé, aseptisé, où la province était autre chose qu'un sujet de plaisanterie pour des Parisiens condescendants – auxquels on renvoie ici la balle. Voyage dans la mémoire, celle de l'exil du pays natal, mais aussi celle d'un exil plus profond, un arrachement auquel personne n'échappe, l'exil de notre enfance. L'exil absolu. Celui qui fait, de notre condition humaine, un déchirement infini, auquel Philippe Mignaval nous convie à répondre par l'ironie, mais aussi par la tendresse.