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Reprendre contact avec les réalités de l'âme, rouvrir la « source où l'être rejaillit éternellement », tel est l'idéal inavouable dont procède la poétique d'Hubert Aquin. Depuis sa jeunesse, Aquin s'emploie à défaire les mailles de la conscience et à rebrousser chemin vers le Plérôme des Images destinales. Il manoeuvre pour se mettre au service de l'archétype auquel il est enchainé par une sorte d'« hérédité clinique ». Son oeuvre se déploie sur le terrain d'une confrontation avec la « psyché imaginante ». Elle prend la forme d'une gnose, d'une épreuve de soi fondée sur la connaissance participative du « sceau de l'âme ».
Le Patriote défait n'en peut plus de naviguer, à la dérive, au milieu de la « mer des Ténèbres », signale Aquin. Il veut revenir au foyer et il appelle à l'aide. Or c'est pour porter secours à ce Double mystérieux, languissant dans une opacité impénétrable, que l'auteur se coule dans le « creuset résurrectionnel » de l'Imaginatio vera. C'est pour se libérer de l'étreinte de l'informe qu'il se tourne vers les frontières les plus extrêmes de l'écoute et qu'il se laisse dicter « l'itinéraire incertain du voyage terminal ». Toute la littérature aquinienne peut être lue comme la transcription plus ou moins fi dèle d'une seule Saga segretta — la Saga de « l'étincelle » à rapatrier, la Saga que l'écrivain retrouve au plus profond de lui-même et qui contient le récit d'un retour problématique à l'île natale.