Passeur comme il en existe peu, Jean-Marie sait, depuis toujours,
transmettre ses passions. La vraie télévision, au temps
où l'on pouvait encore l'inventer, est son domaine privilégié.
Mais c'est sans compter avec sa capacité à ciseler les mots en
tant qu'écrivain. Il se nourrit de la tendresse de Fassianos et de
la grécité de Gaïtis. Force de la nature, il se nourrit aussi de
soleil (Bel assassin, Éternité), de femmes (Lumière) et d'amitié
(Heures chaudes). La rencontre, pour lui, est primordiale.
Dans Rupture, il s'adresse à Féline : «Je n'aurais jamais dû
ouvrir la boîte à souvenirs. À présent je me noie. Je perds pied.
Je suffoque.» Mais éternel amoureux, épicurien dans l'âme et
le corps, il cite Noa-Noa de Paul Gauguin, son livre de chevet :
«J'ai toutes les jouissances de la vie libre, animale et
humaine.» Que demander de plus ? Il écrit, en poète : «De
Milos à Santorin, Féline, il n'y a que le chant d'une alouette.»
Il cite aussi Saint-John Perse en exergue de son chapitre VII
«Au-dessus du volcan cycladique» : «Écoute, ô mon Amour,
le bruit que fait un grand amour au reflux de la vie».
Claude Carrez
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