La poésie de Zarife Biliz est peuplée d'animaux en tout genres, chevaux, cerfs, renards, chats, que croisent des enfants espiègles jouant à la marelle et évoluant dans un univers entre le rêve et la réalité dans la tradition onirique d'un peuple profondément poète. Elle semble tourner le dos à l'actualité de son pays, où l'on emprisonne encore les poètes, mais n'en dit pas moins son drame politique, enfoui dans celui, personnel, de la narratrice évoqué dès le premier poème : « Les funérailles du temps ». En lisant Zarife Biliz, on déambule dans l'Istanbul poétique de l'entre-deux siècles et de l'entre-deux mondes, arpentant « la surface de la terre » où reposent les morts et les fantômes d'un pays paradoxal, entre orient et occident.
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