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La modernité a fait de la nation le moteur de l’émancipation des peuples, de la rationalisation politique et de la cohésion sociale. Ce phénomène « nationaliste », qui prit son essor en Europe puis s’étendit dans les différentes parties du monde, remit souvent en cause le rôle des religions. À moins qu’elles ne se soient alliées avec plus ou moins de bonheur au pouvoir politique, les religions furent de la sorte déplacées. Or, depuis la fin des processus de décolonisation et l’avènement de la période postmoderne, le nationalisme semble revenir sur le devant de la scène. Il ne s’agit plus de s’émanciper, ni de rassembler par un nouveau lien social, mais bien de résister à la mondialisation et de réinventer du « local » face au « global ». Ce mouvement récent découvre alors dans les mythes et les traditions religieuses les éléments nécessaires pour vivifier les nouveaux nationalismes, ne cherchant pas à favoriser une cohésion, mais à renforcer les différences au détriment parfois d’une paix sociale. Le christianisme a toujours constitué tant un appui qu’une force critique face au phénomène nationaliste. Aujourd’hui, il devrait puiser dans sa tradition théologique pour mettre en garde contre les excès de ces courants appelés parfois populistes. Ce présent ouvrage, issu des Actes du colloque « Religions et nationalismes » organisé à l’Institut catholique de Paris, offre un véritable panorama du phénomène complexe des nationalismes dans son intrication avec le religieux.