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À l’aube du troisième millénaire, la télévision représente le phénomène mondial le plus important. Le XVIIIe siècle a été « le siècle des Lumières » et le XIXe, celui de la révolution industrielle ; notre époque est celle de la télévision. C’est pourquoi le secteur de la communication, sous toutes ses formes, est d’une importance stratégique primordiale sur le plan culturel, comme il l’est sur le plan économique. Mais la France devrait savoir qu’elle sera très vulnérable à la révolution numérique qui va transformer le paysage audiovisuel mondial, en raison du poids des erreurs passées et des gaspillages accumulés depuis si longtemps. C’est pourquoi il est vraisemblable que le secteur public de l’audiovisuel connaîtra des difficultés plus graves encore que celles subies au cours des dernières années ; mais aussi, que la production française de programmes n’arrivera toujours pas à prendre son essor. Les Américains sont, du reste, prêts à satisfaire à la demande ; il est vrai qu’ils sont omniprésents d’un bout à l’autre de la planète. Puisse la France, qui n’a jamais eu vraiment de politique audiovisuelle, tout en lui reconnaissant une fonction humaniste, oui, puisse la France avoir le courage d’une attitude plus conforme à ce qu’elle représente dans le monde et pour l’humanité. Pourquoi ? Comment ? Selon quelle méthode et avec quels moyens ? Telles sont les questions auxquelles ce Manifeste veut tenter de répondre.