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Dans cette satire endiablée, Christian Harrel-Courtès nous brosse le tableau de cette grande bourgeoisie dont le style de vie resta longtemps celui de 1900, bien après que la Belle Époque eût disparu. L’auteur ne nous fait grâce de rien, et avec un humour féroce, passe en revue les us et coutumes de cette « bonne société » qui se voulait l’élite : paternalisme envers les domestiques, observance stricte des pratiques religieuses, refus de toutes nouveautés, méfiance envers les Arts et les Lettres considérés comme « distractions pernicieuses », immobilisme en affaire, culte de l’argent. Les mariages, les enterrements, les ventes de charité, les grands dîners, les fêtes religieuses, les obligations mondaines : autant de scènes irrésistibles qui montrent les grands bourgeois infatués de leurs privilèges – jusqu’au réveil brutal des années 30, où les patrons découvrent avec effarement leurs effigies pendues aux grilles des usines : le XIXe siècle est bien fini, c’est l’ère des conventions collectives et des congés payés — autrement dit la fin d’un monde ! Si l’auteur a choisi Marseille comme cadre de ses souvenirs, c’est parce qu’il y est né, issu d’une de ces familles dirigeantes dont on a peine aujourd’hui à imaginer la suprématie. Avec une lucidité fascinée, il dépeint cet univers clos dans lequel il a grandi. Car qu’elles fussent natives du nord, du sud, ou de l’est de la France, de Bordeaux ou de Roubaix, de Grenoble ou de Limoges, de Lille ou de Paris, de Nancy ou de Rouen, ces familles « bien pensantes » vivaient toutes en autarcie, obsédées par le souci de « rester entre soi ». À travers ce pamphlet sans complaisance, nous retrouvons des modes de vie et de pensée qui semblent appartenir à l’époque de Monsieur Fallière, et qui furent cependant ceux de beaucoup de nos parents et de nos grands-parents.