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Pour se fabriquer, il faut avoir un passé, un port d’attache qui résonne. Il faut avoir une mémoire qu’on traîne de jour en jour. Ce qu’on oublie, elle ne l’a pas oublié. On croyait que la fuite nous détacherait d’elle, hélas ! non. Il faut attendre seul son prochain déplacement. Mais ses directions sont aléatoires. Elle veut peut-être quitternotre existence en s’amusant. Si elle nous abandonne, sur qui donc pourrons-nous compter pour nous redresser ? Ce roman aurait pu s’intituler tout aussi bien La pleutrerie de l’oubli. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : la peur d’oublier, la peur d’avoir peur d’oublier. La mémoire des objets et des êtres humains est un terrain fertile qu’il nous faut sans cesse prospecter. Un roman d’une forte et sévère poésie, pour le lecteur qui risquera de s’y aventurer.