«Le vrai devoir de la critique, celui qui engage sa raison d'être, est
de "situer" le spectateur en un point de vue qui soit à la fois
pleinement celui de son temps et le plus favorable à une projection
conforme à ce que l'on peut restituer de la "situation" de l'artiste».
Ce constat ou cette recommandation figure en conclusion de l'ouvrage
de Philippe Junod, Transparence et opacité. Essai sur les fondements
théoriques de l'art moderne (1976). La question du point de vue, bien
qu'encore peu théorisée, modélise aujourd'hui nombre d'études dans
le champ d'une histoire de l'art qui s'intéresse de plus en plus à la
place du spectateur, aux dispositifs optiques, à la perception et à la
réception des oeuvres.
Le premier chapitre du présent ouvrage traite des médiations
optiques (vision, perspective, couleurs, place du spectateur), le second
s'intéresse aux médiations chronologiques (rétrospection,
contemporanéité, anticipation) et le dernier à la question de l'altérité
(les arts comparés, l'orientalisme, le point de vue de l'autre). Autour
de la peinture, de la photographie, de l'architecture, de la couleur, du
faux, de l'iconoclasme ou de la critique, les auteurs donnent leur point
de vue sur la question du point de vue...
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