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Mieux que quiconque, Henri Godard sait combien Céline constitue aujourd’hui encore un scandale : celui de la coexistence du racisme avéré et d’une forme particulière du génie littéraire. Ces deux plans, il n’a cessé, de livre en livre, de les situer l’un par rapport à l’autre. Dans cet ouvrage, Henri Godard épouse le point de vue de la littérature. À qui s’efforce de comprendre ce qu’est cette dernière, Céline offre, en effet, un objet d’étude privilégié : le choix de la langue et du style ; la voix narratrice du romancier ; sa création d’un roman-autobiographie d’un genre nouveau, qui lui permet de trouver une issue à la crise de la fiction qu’il a été l’un des premiers à sentir – voilà ce qui fait la valeur de l’écrivain. Sur les possibilités du plurivocalisme dans le roman, sur les éléments constitutifs et sur les fonctions de la voix narratrice, sur le rapport du roman et de l’autobiographie, Céline ne se contente pas de mettre en œuvre certaines des possibilités du système, il en fait apparaître de nouvelles et nous oblige à repenser, voire à étendre, nos moyens d'appréhension.