Paul Sollier (1861-1933) a été l'un des derniers élèves de Jean
Martin Charcot (1825-1893). Il en fut le continuateur. Il voyait
dans l'hystérie un tempérament et une manière spéciale de réagir
au stress plus qu'une véritable maladie. Il était persuadé qu'on était
hystérique avant d'avoir des accidents hystériques. A l'encontre de
Sigmund Freud (1856-1939), qui faisait du refoulement la cause de
l'hystérie, il attribuait à l'hystérie la cause du refoulement. Quand
le fondateur de la psychanalyse traitait des symptômes captieux et
incertains, Sollier soignait l'esprit qui les avait engendrés. Il partait
du principe selon lequel il fallait attaquer le terrain, la cause, pour
détruire le phénomène, l'effet. Il démaquillait ainsi le visage d'une
affection favorisée par la complexion, les aléas du destin et la place
de chacun dans la société. Ce livre est la suite du Charcot, Freud et
l'hystérie du même auteur, paru en 2012 dans la même collection,
inspiré par le tournage du film d'Alice Winocour, Augustine, auquel
il a participé.
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