Depuis 2009, et la parution de Parlures(1), «entreprise poétique de publication
des écritures de Gilles Defacque», il y a eu le tsunami, les expulsions
de Roms, les tournées du Prato, autant de raisons pour reprendre le
stylet et la plume. Mais surtout, surtout, il y a eu, à Tourcoing, la venue
de «Mignon Palace» au Théâtre du Nord, et le musée des beaux-arts,
rebaptisé MUba, qui a demandé à ce poète saltimbanque de mettre en
scène une tout autre entreprise : une exposition consacrée à ses dessins,
photos et autres fatrasies, dont une partie est reproduite dans cet opus.
Autour d'eux, par des jeux appuyés de typographie et une mise en page
résolument graphique, s'animent des textes empreints d'une «folie
poétique», tantôt douce, tantôt rugueuse, voire indignée. Un extrait
des pensées non avouées du commissaire Maigret révèle les qualités
de conteur de Gilles Defacque, et la théâtralité de tout ce qui l'entoure.
On retrouve également avec bonheur ses fausses rentrées littéraires, tel ce
«roman haletant (aux éditions La Voix de son être) : Johnny et la voix
de la petite fille»...
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