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Il est des vies, des parcours, des destins qui sortent de l’ordinaire. Cette histoire-ci, par exemple. On se sent presque obligé de la raconter. Parce qu’elle est belle. Parce qu’elle dégage un vent d’optimisme et de liberté. Parce qu’elle démontre que rien n’est impossible. Parce que, si les événements futurs s’enchaînent au même rythme que ceux des dernières années, on reparlera de cette femme, née quelque part et qui a fait, de la Belgique, sa patrie, son pays. Assita Kanko naît le 14 juillet 1980 au Burkina Faso, d’une mère au foyer, d’un père instituteur. Très vite, elle constate que son statut de fille lui impose des tâches qui échappent à ses quatre frères : « Je devais me lever très tôt, préparer le petit-déjeuner pour toute la famille, aider ma mère à ranger la maison. Puis, je partais à l’école vers 7 heures 15. À dix heures, pendant la récréation, je vendais les beignets de ma mère. À midi, je rentrais pour laver les marmites, préparer le repas et aller chercher de l’eau au puits. L’après-midi, je retournais à l’école, et le soir, je devais encore préparer le repas. » À 5 ou 6 ans, Assita subit le sort de la plupart des filles du pays : « J’ai été excisée sans qu’on m’explique pourquoi. C’était normal pour tout le monde, mais pas pour moi. Je n’acceptais pas les choses telles qu’elles étaient. Mais à chacune de mes questions, on me répondait : « c’est parce que tu es une fille. » Assita s’est longtemps tue. Jusqu’à ce témoignage, à paraître pour la Journée mondiale de lutte contre l’excision, le 6 février. Pour dénoncer haut et fort une coutume barbare qui meurtrit les femmes dans leur chair et, bien au-delà, brise à jamais leur capacité d'amour et de jouissance dans leur vie future.